Je le savais déjà, il y a eu plusieurs articles à ce sujet mais le Ouest-France du jour en rajoute une couche...comme si ça leur faisait plaisir. Tout ça, c'est juste pour m'emmerder. J'ai l'impression qu'il il y a quelqu'un de haut placé que mon recensement insupporte....
cabine téléphonique - Page 3
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recensement des cabines : le temps presse
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recensement des cabines # 26 (Bécherel 35)
En rentrant de notre périple dans la cité corsaire et ses alentours, l'idée m'est venue, l'occasion faisant le lardon de nous arrêter au village de Bécherel qui se situe sur le parcours du retour. Ce village de 750 habitants possède la particularité de posséder plus de librairies (13 au total) que de crèmeries. L'idée de faire de ce petit village pittoresque une cité du livre date des années 80 et je m'étonne qui m'a fallu attendre tant d'années pour m'y rendre.
Bon, le village dispose d'une cabine téléphonique, ce qui lui vaut d'intégrer le recensement mais je vous rassure, j'en aurais parlé de toute façon. Je ne vais pas me borner à n'écrire que sur les endroits pourvus d'édicules téléphoniques. Il ne faut pas être stupide. Commençons d'abord par la petite carte qui va bien. Nous sommes partis de Dinard et au lieu de prendre la voie express direction Rennes, nous avons très vite quitté l'axe principal pour se rendre à Bécherel. Malins que nous sommes, on a réussi à choper la RN 24 ensuite après avoir traversé d'autres bourgs aux environs de Brocéliande.
Passons vite sur la cabine qui (mais je n'en suis pas certain) ne fonctionne pas (mais au cas où, son numéro est le 02 97 66 71 35). Elle a le mérite d'exister et de permettre à Bécherel, en plus d'être la première cité du livre de France, d'intégrer le fameux recensement des cabines de l'espèce de blog (qui n'est pas encore un label mais bon).
Nous avons ensuite erré dans le bourg, j'étais heureux comme un renard dans un poulailler mais le temps était compté. Il faudrait une journée entière pour profiter des richesses de ce village, fouiner, discuter avec les libraires, tous des passionnés et dont les boutiques sentent bon le vieux livre, où tout est souvent sens dessus dessous, sans classement mais où évidemment ils savent où est rangée quelle rareté demandée. Pour joindre l'outil à l'agréable et en prévision de notre voyage en Irlande, je me mets en quête de livres irlandais (traduits va sans dire). J'aurais pu évidemment les trouver facilement en ebooks mais on a encore le droit d'acheter des livres papier zut quoi. J'ai donc acheté quatre ouvrages à la librairie l'autre sommeil.
Ce sont deux autres libraires (dont la librairie du Donjon et un autre dont je ne me souviens plus du nom) qui m'ont indiqué cette adresse, étant eux-même dépourvus de livres d'auteurs irlandais (ou alors pour le Donjon ils ne vendaient que des ouvrages de collection traitant de l'Irlande mais valant plus de 250€). On note donc une belle fraternité entre ces amoureux de la finance internationale. D'ailleurs depuis 1986, année où Bécherel s'est transformé en vaste librairie, on ne déplore aucun meurtre, à part dans les polars qui ont bien sûr leurs places dans ces échoppes.
librairie du Donjon
librairie Outrepart
Neiges d'Antan
etc etc...Mais Bécherel est aussi un joli village, tout de pierre bâti. Dommage qu'on ne puisse trouver un endroit pour manger, boire ou faire ses courses. Les livres s'ils suffisent à alimenter notre besoin de s'évader et de savoir ne remplissent pas l'estomac (à moins peut-être de les broyer et de les mélanger avec les mauvaises herbes poussant ici ou là mais la technique doit avoir ses limites). Par contre, l'eau de pluie permet de ne pas mourir de soif.
Pour l’anecdote, les livres achetés sont :
. Sara de Joyce Cary
. le pornographe de John McGahern
. le mouchard de O’Flaherty
. nuit de Edna O’Brien
On m’a plusieurs fois proposé James Joyce mais j’ai décliné. Je n’ai jamais réussi à dépasser les 10 premières pages de Ulysse...on m’a aussi proposé Oscar Wilde mais j’ai l’impression d’en entendre parler tous les jours. J’ai décliné également.
Bécherel (Ille-et-Vilaine), reportage réalisé le 11.10. 15. temps ensoleillé et doux. toutes photos prises par moi et libres de droit.
Loïc LT
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recensement des cabines # 25 (Locqueltas 56)
J'ai pris beaucoup de retard dans la mise en ligne de mes reportages. C'est ainsi que j'ai sur mon disque dur des photos de bourgs visités le printemps dernier et dont je n'ai plus beaucoup de souvenirs. Il va falloir broder avec les photos, dire n'importe quoi (je m'autorise ce droit) et partir en live. Je revendique le droit de ne pas être sincère. La seule chose qui est vraie, c'est la présence de la cabine, son état, son numéro etc...pour le reste, laissez-moi rêver, fantasmer...
Bon, mais la visite de Locqueltas est assez récente puisqu'elle date du 25 septembre. Ce fut un arrêt bref en revenant de Morbouleau (lieu-dit situé sur la commune), bref, puisque j'étais dans ma pause de midi et que je ne m'étais pas encore sustenté. Donc, je ne vais pas faire de longueur mais je dois ce reportage aux locqueltais, je sais qu'ils l'attendent et qu'ils commencent à désespérer.
Donc Locqueltas est un bourg peuplé de 1600 contribuables qui se situe à l'est de Grand-Champ (6 kms) et à l'ouest de Morbouleau (2 km), le tout à 26 kms de la cabane de votre serviteur. On ne le voit pas sur la carte (qui n'est pas très claire, c'est vrai) mais entre Grand-Champ et Locqueltas, il existe une autre commune, enfin un ersatz de commune intitulé Locmaria-Grand-Champ. Et quand je vois cette carte, je note que j'ai fait le reportage de la plupart des bourgs à part Saint-Jean-Brévelay, Pluvigner...et Grand-Champ. J'ai fait Moustoir-Ac le 20.05.2015...mais pas le compte rendu.
Je faisais part à un fagotier l'autre jour du fait que de plus en plus, les bourgs osent les couleurs. Jadis, le bourg breton était terne, blanc et monotone et bien aujourd'hui, des particuliers ou des commerces innovent. Ça peut choquer au départ mais si ça se généralise, ça peut devenir sympa. Cela me rappelle les bourgs irlandais où chaque maison mitoyenne a une couleur différente.
Tout bourg breton qui se respecte possède son point de ralliement, qui n'est pas l'église (dans laquelle il doit y avoir une messe tous les 35 du mois), mais son bar. Ici il s'agit du Tavarn Ar Gov (en dehors de tavarn, si quelqu'un peut me traduire le tout, je suis preneur) qui remplit son cahier des charges soit : bar, jeux, tabac, sandwiches et quelques autres trucs sans doute. Je ne suis pas fan de la façade avec ses briquettes qui entourent les ouvertures et l'enduit qui mériterait justement une petite coloration.
Dans le petit parc, au milieu du bourg ou fleurissaient encore quelques pavots,
...un artiste expose des toiles. Il s'appelle Tonio Michon.
Les toiles sont variées allant du figuratif à l'abstrait. Ma préférée est celle-ci :
J'aime bien ces photos où l'on voit le clocher par dessus les toits. Au premier plan, on distingue la supérette, bien pratique sans doute pour dépanner.
Tous ces bourgs se ressemblent mais je n'y peux rien. Toutes les régions ont leur caractère et c'est ce qui fait leur charme.
Comme je ne suis guère inspiré, je laisse Tonio Michon clore cette note d'autant plus que je viens d'apprendre qu'il est mort il y a quelques mois.
Locqueltas, reportage réalisé le 25.09.15 à midi. temps ensoleillé et doux.
Loïc LT
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recensement des cabines # 24 Morbouleau (Locqueltas 56)
Il y a quelques mois, je m'étais déjà rendu à Locqueltas qui se situe à quelques kilomètres de mon boulot pour effectuer un éventuel recensement des cabines mais n'ayant pas trouvé d'édicule téléphonique, je suis rentré bredouille du bourg car tel est le règlement. C'est un fait que de jolis petits villages de la Bretagne intérieure échappent à mes reportages. Mais c'est très bien ainsi, sinon, il n'y aurait aucune limite et je passerais mes weekends à photographier tous les bourgs environnants.
Dans un premier temps, Locqueltas est donc hors-jeu. Les mois passent et un jour, un type m'envoie une photo d'une cabine téléphonique prise au lieu-dit Morbouleau se situant sur la commune de Locqueltas. Locqueltas est donc repêché car même si le mobiphone ne se situe pas dans le bourg proprement dit (bourg qui a été récemment totalement réagencé ce qui a dû engendrer l'élimination d'une possible cabine), il se situe sur son territoire.
Je me suis donc rendu aujourd'hui à Morbouleau, lieu-dit faisant partie de ladite commune. J'ai très vite trouvé l''objet de mes investigations.
Je ne me suis pas trop attardé sur la cabine (qui fonctionne et qui répond au numéro suivant : 02 97 66 65 68) et qui se situe au bord de la départementale D778, une longue ligne droite très empruntée et où ça roule très vite.
C'est ce qui gâche un peu Morbouleau, déjà peu gâté du fait de son éloignement du bourg et de tout. Il n'empêche que des permis de construire ont été accordés et que des maisons contemporaines ont poussé dans ce lieu tels des champignons incomestibles.
Cette maison quelconque est une parmi d'autres (plus excentriques), passons là-dessus et arrêtons nous devant cet édifice ressemblant à un ancien bar. D'ailleurs, on m'avait affirmé que ce troquet était fermé mais en fait non. Je me suis garé devant et une dame portant un bonnet de nuit déambulant devant le commerce m'a stipulé qu'évidemment le bar était ouvert, ce qui à première vue était loin d'être évident.
Je suis donc entré et comme tant d'autres bars de ce genre qu'on trouve en Bretagne, j'ai été à peine surpris de me retrouver dans les années 50 avec ces vieilles tables en bois, le zinc en formica et une déco à l'avenant.
Il y avait des gens dans ce bar mais la patronne a refusé que je prenne une photo d'elle et les consommateurs étaient tellement impénétrables que je n'ai pas osé leur demander la permission. Je suis donc sorti laissant Régine avec ces deux clients taiseux.
Ensuite, je me suis rendu à Locqueltas, rendu photographiable grâce à Morbouleau. Locqueltas ne devrait pas négliger Morbouleau, Mais n'aimant pas que mes notes traînent en longueur, je décide que Locqueltas fera l'objet d'un reportage à part.
Pour rester en cohérence, je vous présente non pas le trajet Grand-Champ-Morbouleau mais le trajet Camors-Morbouleau (le bleu) , car je suis parti de Camors de bon matin et pour pas que mes lecteurs ne soient perdus, il est préférable que le point de départ reste le même.
Morbouleau, reportage réalisé le 25.09.15 à midi. temps ensoleillé et doux.
Loïc LT
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recensement des cabines # 23 Gare de Saint-Rivalain
En quittant Melrand, on passe par la gare de Saint-Rivalain qui bien qu'étant plus proche de Melrand fait partie de la commune de Saint-Barthélémy, encore que je suppose que c'est le Blavet qui fait la frontière or la dite cabine se situe de l'autre côté du Blavet . Mais on ne va pas chipoter, personne ne m'en voudra d'affecter la chose à l'une ou l'autre commune.
En dehors du fait que ces vieilles gares sont toujours intéressantes à photographier, l'édicule téléphonique présente une particularité. Je connaissais l'existence de ces cabines transformées en bibliothèques dans lesquelles les gens déposent leurs vieux livres et en reprennent autant mais c'est la première fois que je visualisais la chose. En fait, il y a bien marqué 'bibliothèque' sur la cabine mais l'initiative doit datée car de livres il n'y en a point et l'on voit tout de suite que le projet n'a pas eu le succès escompté. Il faut dire que la gare est déserte et on ne voit pas trop qui viendrait d'où pour y déposer des bouquins de Marc Lévy et de Valérie Trierweiler. En tout cas le téléphone ne fonctionne pas et je ne sais d'ailleurs même pas comment il a pû fonctionner puisqu'il n'y pas de fente pour foutre des pièces ni de d'endroit pour insérer des cartes. Toujours est-il qu'un numéro lui est attribué, comme il se doit pour toute cabine et celui-ci est le 02 97 39 56 68. Je ne sais pas trop à quoi cela peut vous servir...si vous êtes en manque d'inspiration pour le loto par exemple...
Sinon, concernant cette librairie sauvage, après quelques recherches, j'en sais un peu plus. Il semble qu'il s'agisse d'un projet datant de 2013. J'ai trouvé sur Flickr des photos montrant la mise en place de la bibliothèque. En 2 ans donc , tout est parti à vau l'eau (vu la proximité du fleuve, ça se comprend).
Voilà donc pour la dite cabine, visitons donc un peu les lieux. J'ai de l'affection pour ces vieilles gares (celle-ci est fermée depuis le septennat Giscard) et je ne rate pas l'occasion de les prendre en photo.
Le panneau indique 'pieds à terre' au cas où certains fanfarons voudraient se balader en faisant le poirier. Je signale quand même le nom du fleuve : le Blavet. C'est une évidence pour moi et les gens du coin mais pas pour les habitants de l'Eguille-Sur-Seudre. Le Blavet est un fleuve qui fait 150 kms, il est rempli d'eau et sa source se situe à Bourbriac dans les Côtes-du-Nord. Le Blavet traverse donc la Bretagne du Nord vers le Sud et roule ignoré en de vaux étranges. C'est en ces bords qu'on entend les passions mortes des chevaliers errants : mais que salubre est le vent !
En dehors de ces considérations bucoliques, on notera les bâtiments et maisons inhabités telle cette bâtisse qui a dû servir de logis au gardien du passage à niveau.
J'ai noté toutefois une présence humaine : une vielle dame en chemise et bonnet de nuit est sortie subrepticement pour aller étendre des torchons et des serviettes style Vichy (qu'elle avait fait attention de ne pas mélanger) sur un fil détendu.
Pour le reste, nous avons le droit à tout ce qu'une vieille gare peut nous offrir, c'est à dire pas grand chose...et beaucoup en même temps pour qui sait regarder avec le cœur.
Quelques maisons d'habitation sont à vendre ou pas.
On doit la seule activité qui permet à Saint-Rivalain de ne pas se perdre dans les limbes de l'histoire à ce gîte tenu par Ingrid et Luc (peut-être à l'origine de la free library) et intitulé BLAVET VACANCES. Il accueille beaucoup de coréens du nord qui ne restent jamais trop longtemps car ils sont trop pressés de retourner dans leur pays.
En tout cas, les appartements m'ont l'ait tout à fait corrects (photo pas de moi) :
Une gare fermée n'empêche pas de s'adonner à la pêche (ce que doit faire le propriétaire de cette péniche amphibie ) ou à la promenade. Je trouve même que la présence d'une gare même désaffectée apporte un supplément d'âme. Cela me rappelle un épisode de chapeau melon et bottes de cuir.
J'oubliais :
reportage réalisé le 08/08/15, suite au reportage réalisé à Melrand.
Loïc LT, 29/08/15
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recensement des cabines # 22 L'Éguille-sur-Seudre (Charente-Maritime)
Grand merci à Carla de m'avoir envoyé cette photo. Comme quoi c'est quand on ne cherche pas qu'on tombe sur les choses insolites. Donc évidemment, la particularité de cet édicule est qu'il est orné de la photo de Rimbaud (portrait de Carjat en octobre 1871). J'ai regardé dans la collection de Ernest Pignon-Ernest mais je ne crois pas qu'il ait accolé une image du poète sur une cabine (par contre, il a travaillé sur les cabines).
Je ne sais évidemment rien d'autre de cette cabine (son numéro, si elle fonctionne), ni de L'Éguille-sur-Seudre, bourg de 886.7 habitants situé en Charente-Maritime. Ses habitants sont les éguillais et donc j'imagine qu'ils n'ont pas trop de mal à éguiller les touristes. Je pourrais compléter ce reportage puisque je me rends irrégulièrement dans les environs (un peu au nord, à la Rochelle) pour un savoir un peu plus. Merci encore à Carla et puisqu'il est question de Rimbaud, citons Rimbaud (sur demande écrite, je vous donne mon interprétation personnelle de ce curieux poème en prose faisant partie des illuminations).
Dévotion À ma sœur Louise Vanaen de Voringhem : — Sa cornette bleue tournée à la mer du Nord. — Pour les naufragés.
À ma sœur Léonie Aubois d'Ashby. Baou. — l'herbe d'été bourdonnante et puante.— Pour la fièvre des mères et des enfants.
À Lulu, — démon — qui a conservé un goût pour les oratoires du temps des Amies et de son éducation incomplète. Pour les hommes ! À madame***.
À l'adolescent que je fus. À ce saint vieillard, ermitage ou mission.
À l'esprit des pauvres. Et à un très haut clergé.
Aussi bien à tout culte en telle place de culte mémoriale et parmi tels événements qu'il faille se rendre, suivant les aspirations du moment ou bien notre propre vice sérieux,
Ce soir à Circeto des hautes glaces, grasse comme le poisson, et enluminée comme les dix mois de la nuit rouge, — (son cœur ambre et spunk), — pour ma seule prière muette comme ces régions de nuit et précédant des bravoures plus violentes que ce chaos polaire.
À tout prix et avec tous les airs, même dans les voyages métaphysiques. — Mais plus alors.Loïc LT (photo de Carla, date non précisée.)
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recensement des cabines # 21 Melrand (Morbihan)
Dans un souci de cohérence, je quitte la côte ouest du Cotentin pour revenir où il fait 5° de plus, c'est à dire dans le Morbihan, à Melrand où j'ai participé à une course avec mes deux pieds le 07 août 2015. Ce même jour, j'avais repéré l'édicule téléphonique mais comme j'étais pressé (nous étions conviés ensuite chez des amis pour une soirée frites-moules pour fêter ma 38eme place), je me suis dit que je retournerai le lendemain, ce que j'ai fait. Accompagné de ma femme, nous avons déjeuné au restaurant la Tourelle, un beau restaurant tout en pierre, coco comme tout où l'on s'est régalé.
Je conseille cette adresse même si Melrand n'est pas un but en soi bien qu'il ne soit pas désagréable d'y traîner sa joie miséricordieuse.
Camors-Melrand : 29.7 km.
Après avoir ripaillé, nous avons fait le tour du village qui était vaguement en fête puisqu'une course de vélocipèdes à deux roues se déroulait. Les petits vieux avaient sorti leur chaise qui sert pour aller au pardon de Saint-Anne-d'Auray afin de voir passer les cyclistes qui avançaient grâce à une système de pédalier entraînant une chaîne faisant tourner les roues. C'est curieux à voir.
Je n'ai pas eu trop de mal à trouver le mobiphone même s'il est coincé entre les toilettes et un parterre quelconque. Il n'y avait pas de file d'attente, j'ai donc pu y pénétrer tout de suite (l'entrée est gratuite) et noter le numéro : 02 97 39 56 35. Précision : c'est un appareil à pièces n'acceptant que les francs.
Cette contrainte effectuée, nous avons poursuivi notre périple. On peut faire ses courses de première nécessité à Melrand, on peut faire son plein, on peut manger, se prendre des cuites, se couper les poils qui poussent sur nos crânes, on peut tout faire en fin de compte, sauf s'acheter des vêtements (d'où le nombre important de gens à peine vêtus) :
C'est marrant, l'autre jour avec un individu, on parlait tracteur et on cherchait cette vieille marque de tracteurs importés de Tchécoslovaquie du temps de la guerre froide. C'étaient des tracteurs particuliers, bruyants, carburant au pétrole brut. Il s'agissait des Zetor; l'équivalant de la Lada mais en tracteur et à Melrand, je suis tombé sur ce panneau.
En bas était exposé un tracteur mais hélas ce n'est pas un Zetor (car Zetor existe toujours) mais un Valtra tout beau, tout neuf, prêt à aller bloquer les autoroutes et déverser du fumier devant les préfectures.
Le bar d'Anne-Marie, la cour Julot et le tabac-presse ont le mérite d'être ouverts parce qu'autrement il y a beaucoup de commerces fermés.
C'est bien de mettre des affiches publicitaires mais ce serait bien de préciser la date. En plus j'adore le cuir, surtout celui qui n'est plus fabriqué à Bort-les-Orgues. Faudrait que j'essaie d'appeler depuis la cabine tiens (ah merde non, je n'ai plus de pièces en franc). C'est quoi le numéro, 97 37 36 13. Tiens, ils ont oublié de mettre le 02 devant.
Il n'y a pas que les animaux de compagnie qu'on abandonne avant de partir en vacances, il y aussi les Clio. Je trouve ça vraiment dégueulasse et en plus, la laisser dans cet état-là. Une Clio collector en plus.
Euh, c'est tout le contraire, ils bichonnent leur Coccinelle.
Au milieu de la place, alors qu'il n'y avait strictement personne à part deux québécois venant des bords de St-Laurent à Dowttowm Ottawa et deux amants gratolbiviennanaisins l'un à l'autre accrochés comme on s'accroche aux rêves (et j'ai entendu la fille dire au mec 'peut-être mon amour mieux vaut ne pas s'aimer qu'un jour ne plus s'aimer', une vendeuse de peluches avait dressé son stand et je doute que les quatre touristes soient venus à Melrand pour s'encombrer de ces choses. Bilan financier probable de la journée : zéro balle.
Qui a dit qu'on s'ennuyait dans le centre Bretagne (qui accueille quand même le plus grand festival rock de France) ? Il n'y a plus de place sur la vitrine pour annoncer d'autres événements.
Elle commence à être longue cette note. On se passera de l'église (qui a la particularité d'être peinte en vert) et de la poste et de ses horaires d'ouverture et puis de plein d'autres choses...De toute façon, il y aura une suite puisque la commune de Melrand dispose d'une gare auprès de laquelle une cabine téléphonique se dresse et sonne sans arrêt. Il doit y avoir des fils qui se touchent.
reportage réalisé le 08/08/15. Melrand (Morbihan, 50310). Météo : beau . nom des habitants de Melrand : les melranphiles. 1500 mortels. maire : Charles Boulouard. état de la cabine : bof.
toutes photos prises par moi-même, libres de droit.
Loïc LT
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recensement des cabines # 20 Gratot (Manche)
Cette 20ème édition des recensements des édicules à fin téléphonique ne sera pas la moins intéressante en particulier pour les amateurs de légendes et d’histoire médiévale. Alors, pour une fois, s’il vous plait, lisez jusqu’au bout ; je ne vous demande pas de laisser un commentaire, c’est accessoire mais au moins de lire, ça ne peut pas vous faire de mal de connaître un peu mieux la France profonde sous un autre angle que celle que TF1 vous inflige tous les jours à 13:00.
Il se trouve que j’étais deux jours en villégiature à Blainville-sur-Mer dans l'ouest du Cotentin (avant de rejoindre Hauteville une autre station balnéaire). Blainville est une modeste bourgade située à quelques kilomètres au nord de Agon-Coutainville (que j’évoquais dans le précédent compte rendu) qui aura le droit également à son inventaire mais aujourd’hui (texte écrit le 25/07/15) c’est de Gratot (où tout est payant) dont il est question . J’ai toujours plaisir à passer quelques jours en bord de mer mais à chaque fois, une force gravitationnelle me pousse vers l’intérieur des terres. Je me suis donc éclipsé tout seul loin des mobiles homes et des touristes en culotte courte pour aller vers Gratot qui se situe à 7 kms à l’ouest de Blainville.
Gratot est un village tranquille niché dans le bocage normand. La cabine téléphonique se situe près d’un parking et répond au doux numéro de 02 33 07 69 35. Elle est mise en valeur par une vieille machine agricole dont je ne sais plus l’usage et surveillée depuis un fourgon blanc 24h/24 par deux employés communaux qui se relaient afin d’aider les appelants qui auraient du mal à comprendre le système de carte récemment mis en place par les ptt, modernité oblige.
Si le bourg n’a rien d’original par ses rues et son architecture et ressemble à tous les bourgs du coin, il est quand même coquet et bien fleuri et possède la particularité de ne posséder ni mairie ni église ‘en son centre’.
Et pour cause, la mairie qui ressemble à une ancienne école se situe à un km en pleine cambrousse et l’église se dresse un peu après la sortie du bourg (en direction de la mairie, vers l’ouest, direction Blainville) près du fameux château de Gratot.
Le château de Gratot se voit de loin depuis la D244 et impressionne tout de suite le chauffard par ses tours et ses ruines imposantes.
Il est donc situé près de l’église (Notre dame je crois) qui est entouré d’un cimetière. Un peu d’histoire ne nuit pas : Le château qui date du 12ème fut d’abord la résidence de la seigneurie de Gratot, d’où son nom mais suite à un mariage pour tous, il est passé sous la coupe de la famille d’Argouges du 13eme au 18eme mais le dernier des d’Argouges a tout dilapidé et ruiné la famille. Ensuite, le château a changé plusieurs fois de mains et je note parmi le nom des propriétaires le nom d’Alphonse Lemerre, qui l’acheta en 1910 et tout rimbaldien qui se respecte connaît ‘le bon éditeur’ Alphonse Lemerre évoqué par Rimbaud dans sa lettre à Théodore de Banville en date du 24/05/1970. Hélas, l’homme aux semelles de vent n’a jamais mis les pieds dans cette demeure puisqu’il était mort depuis 20 ans et que quand bien même il aurait été vivant en 1910, je ne sais pas ce qu’il aurait fait mais en tout cas il ne serait pas aller rendre visite à cet éditeur dont il ne se serait plus souvenu de l'existence. En tout cas, excusez la prétention mais je ne pense pas que beaucoup de gens aient fait le lien entre la lettre d'Arthur et l'acheteur de 1910....ouille mes chevilles..
Après ces différents acquéreurs, ce fut le début de la fin et le château abandonné, tapissé de lierre se démantibulait tel un château de cartes. Heureusement, il fut racheté pour une bouchée de pain de seigle en 1925 par un modeste paysan, Jean Tiphaigne ( à qui appartenait peut-être la machine près de ladite cabine) qui en fit un corps de ferme et ce faisant évita la disparition pure et simple du monument. Jean T qui n’avait sans doute que peu d’intérêt pour la valeur du château a permis quand même de le sauver puisque dans les années 1970, c’est sous l’impulsion de son petit-fils et de bénévoles que le château a été rénové au terme des 12 travaux d’Hercule.
Aujourd’hui, l’ex-maison seigneuriale est principalement en ruine certes mais entretenue. Au rez-de chaussée, le pavillon dispose d'une grande salle qui accueille des expositions temporaires (en ce moment Philippe Olive (sculpteur plasticien) et Olivier Lecourtois (peintre).
Les bâtiments (dits les communs) autour de l’entrée (dite la Poterne) sont en meilleur état et servent d’accueil au public. le tout est entouré de douves dans laquelle pataugent 10 espèces de canards coin-coin nous informe un écriteau (mais je n’en ai pas vu un seul) et au bord de laquelle des hortensias et des Gunnera impressionnants sont heureux comme un seigneur en son donjon qui voit s'éloigner les ennemis.
La Poterne (entrée) :
douves et jardin :
Si vous passez dans les environs, vous pouvez vous passer de visiter la cabine, par contre, la visite du château (3 balles) s’impose. Personnellement, j'y retournerai, la commune compte d'autres édifices (comme l'ermitage Saint-Gerbold qui a appartenu également aux d'Argouges et dans lequel aujourd'hui vit en ermite quelqu'un de connu mais je n'ai pas le droit de dire qui.
reportage réalisé le 25/07/15. Gratot (Manche, 50200). Météo : beau mais frais. habitants de Gratot : les gratolbiviennanaisins. 656 mortels. maire : Jean d'Argouges. état de la cabine : parfait.
toutes photos prises par moi-même, libres de droit.
Loïc LT
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recensement des cabines # 19 Cheux (Calvados)
Comme c'est l'été, délocalisons-nous un peu. Ce reportage date du 02 mai 2015 et a été effectué à Cheux dans le Calvados, bourg dans lequel nous étions conviés à une cousinade entre amis. A un moment de la journée, quand a commencé la séquence 'jeux autour de la table", je me suis éclipsé muni de mon appareil photo afin de chercher la cabine, trouver son nom, même si la forme de son corps ne veut rien dire pour moi et puis visiter un peu le bourg.
On situe déjà sur la carte.
C'était un jour de pluie et légèrement alcoolisé, je m'en allais dans le bourg les poings dans mes poches crevées. Je n'ai pas mis longtemps à trouver ladite cabine :
L'édicule est situé dans l'angle d'un carrefour et ne devrait pas remporter le prix de la plus belle cabine recensée (qui sera attribué selon mon bon vouloir, mais plutôt après que toutes les cabines auront été démantibulées). Dans ce concours, je prévois plusieurs catégories : la plus belle, la plus moche, la plus insolite, la plus dégueulasse, la plus improbable, la plus mal placée, la plus moderne etc...Il y aura de quoi s'amuser. Il y aura un prix du jury également. Au loin, on devine une boulangerie...ah oui, il y a quelques commerces dans ce coin regroupés dans un bâtiment moderne noir.
Les photos sont sombres parce que le temps était gris déjà et puis je n'ai pas pris la peine de régler la luminosité de l'appareil. Et puis, qui irait se casser le cul pour Cheux, un bourg de 1277 créanciers de la Grèce (600€ par personne je le rappelle ce qui fait au total pour les celtiens (nom des habitants) 766.000€ ? Mais arrêtons d'accabler les grecs et revenons à nos moutons.
J'ai fait un petit tour du bourg. Les maisons se ressemblent un peu toutes et sont faites de la même pierre claire, sans doute une carrière locale et dans les régions à terre calcaire, la roche est toujours un peu comme ça. Je stipule cela hasardeusement parce qu'il faut bien dire quelque chose quand il n'y a rien à dire.
L'unique bar-tabac-presse du bourg (le Surf) est à vendre et n'a dû sa fermeture qu'à la mauvaise gestion de ses derniers tenanciers m'a affirmé un riverain qui bricolait maladroitement dans son garage juste à côté. En général, les bars-tabac ne ferment pas.
Sous un autre angle, cela donne un aperçu de la rue principale.
La poste ne ressemble à rien mais dans un bourg de 1200 habitants, elle a le mérite d'exister.
Comme à Camors, il faut bien connaître les horaires pour ne pas se déplacer pour rien (même si on peut poster des lettres à toute heure...pour l'instant car il parait que bientôt les grosses boîtes aux lettres seront fermées à partir d'une certaine heure).
Une maison type de Cheux. Cheux l'aime assez.
Il y a la possibilité de quitter Cheux, Caen est à quelques kilomètres (d'où la quasi-absence de commerces), on peut aller se noyerS dans le bocage (alors qu'on est en plein dans la plaine de Caen ?), les orgueilleuses quant à elles se rendront à Bretteville et sans St-Manvieux, qu'est-ce qu'on Norrey ?
Je ne sais ce qu'est ce grand bâtiment avec un donjon, il n'y a rien d'indiqué à l'entrée, en tout cas il est imposant et entouré d'un cimetière où dorment en paix des celtiennes et des celtiens.
Une petite photo encore...rien d'original mais on fait avec ce qu'on a. Après ce n'est pas le tout, mais mes amis m'attendent, avec un peu de chance les jeux seront finis et les gens seront assis et se souviendront des temps anciens, car comme souvent dans les cousinades, certains ne se sont pas vus depuis la tentative d'assassinat contre le général Salan en 1962, dans laquelle François Mitterrand fut un peu mouillé...comme moi au retour de cette sortie impromptue.
reportage réalisé le 02.05.2015. météo : pluie. Lieux : Cheux (14210). Maire de Cheux : Michel Lafont. photos prises par moi-même et libres de droit.
Loïc LT
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recensement des cabines # 18 Sainte-Anne-d'Auray
Sainte-Anne-d'Auray ne se situe qu'à 12 kms de mon lieu de travail et je trouvais dommage de ne pas y faire de recensement par athéisme primaire. Car c'est un bourg qui existe, qui a une vie en dehors de sa basilique et tous les pèlerins qu'elle attire. D'ailleurs, j'ai quelques collègues qui y habitent et qui n'ont que faire de la religion. Mais bon, en dehors de ça, je ne sais pas ce que représente Sainte-Anne-d'Auray pour les gens qui n'habitent pas dans la région. Est-ce un lieu de pèlerinage connu célèbre en dehors des frontières armoricaines ? Je ne sais pas et j'aimerais bien que l'on fasse l'effort d'un petit commentaire pour dire ce qu'il en est. (Peut-être la venue du pape en 1996 rappelle quelque chose à quelqu'un).
Commençons par le but de la visite (qui au fond, finissons par l'admettre, n'est qu'un prétexte). Le bourg possède deux cabines mitoyennes en état de marche.
infos pratiques / leurs numéros respectifs sont 02 97 57 77 53 et 02 97 57 78 53. Cela fait partie des contraintes que je fixe à mon recensement : donner le numéro des cabines. Ça, c'est fait.Sinon, ces deux publiphones sont situés juste à côté de la maison de Nicolazic, pauvre paysan breton dont la légende stipule (utiliser le verbe stipuler : 2ème contrainte) que Sainte-Anne, la grand-mère de Christ lui serait apparu en 1623 et lui aurait demandé de bâtir une basilique en tel lieu etc. Je ne vais pas vous gaver avec ça, je n'y crois pas un traitre mot. N'empêche que la maison de Nico est forte charmante et visitable.
Sinon, quand je suis arrivé, j'ai garé ma BX au milieu du bourg si bien que j'étais bien situé pour en faire un petit tour (car bien que ma pause de midi soit longue, il faut compter 1/2 heure pour l'allé-retour ce qui me laissait 1 heure sur place). Ma BX bien garée suite à un créneau magnifiquement effectué, je suis parti en vadrouille.
Après avoir fait un petit tour, je remarquai vite fait qu'une dame commençait à monter la Scala Sancta et qu'elle avait de jolies jambes couvertes d'une jupe légèrement soulevée par le vent. A marche normale, il faut 30 secondes pour grimper au sommet de cet édifice mais la coutume catholique veut que l'on s'arrête un certain temps à chaque marche. Ils sont bizarres ces chrétiens.
Après ces émotions, j'ai continué mon périple agnostique et pu constater le nombre de restaurants ayant du cachet qui entourent la basilique.
A l'entrée du bourg, juste en face de la basilique (que je vais pas vous montrer juste pour faire mon malin), il y a un restaurant qui demanderait un léger rafraîchissement. Je me souviens de cet endroit puisqu'enfant ayant suivi tout le cursus catho, nous avons retraité trois jours à St-Anne et nous mangions, si je ne m'abuse dans une espèce de cantine à l'arrière du restaurant (2ème photo).
Lorsque je suis revenu sur ces pas, 10 minutes plus tard, je constatai que la dame avait progressé un peu.
Je tiens à souligner le soin apporté à l’embellissement des lieux. Les parterres sont de toute beauté et sortent souvent des sentiers battus. Et puis, cela change de mes reportages hivernaux (que je n'ai pas tous mis en ligne...mon dieu, quel travail devant moi !)
J'ai pris la photo ci-dessous un peu avant de partir. La belle inconnue avait donc fini sa marche spirituelle sur le saint escalier. Je pensais boire un verre avec elle pourtant et je le dis sur un ton badin puisque je sais que mon épouse va lire ces lignes et qu'elle n'accepterait pas que je boive des verres avec des inconnues, aussi folles du Christ soient-elle -)
Mais reprenons les chemin de Saint-Anne chargé de mon vice, le vice qui a poussé ses racines de souffrance à mon côté, dès l'âge de raison — qui monte au ciel, me bat, me renverse, me traîne.
Cette quincaillerie (mon autre passion) n'existe plus et le bâtiment semble être devenu un centre médical. Je m'étonne donc que l'on porte un tel soin à entretenir cette enseigne, sans doute un peu par nostalgie de la part du propriétaire...à moins que certains cabinets médicaux avant-gardistes aient décidé de se faire appeler quincaillerie (car pourquoi ne pas donner un autre sens à des mots qui ne servent plus ?)
A ce propos, en me retournant, je constatai qu'elle avait presque fini sa marche-escargot. Je ne devrais pas me moquer. Toute croyance se respecte et les rites qui vont avec.
— Ah ! je suis tellement délaissé que j'offre à n'importe quelle divine image des élans vers la perfection.
La présence de nombreuses boites à lettres s'explique aisément. Les pèlerins envoient des cartes ringardes et la commune a eu la bonne idée de ne pas les embêter à rechercher une boite à lettres. Le catho marche beaucoup, est souvent âgé et doit quitter ces lieux l'esprit saint sans être trop fatigué car souvent il a beaucoup de route à faire, même si elles ne les mènent pas forcément à Rome.
Je donne un coup de main aux agences immobilières. Le restaurant Le Moderne est à vendre (mais le site web existe toujours). Il a belle allure et possédait 2 étoiles. Il a fermé il n'y a pas longtemps puisque la dernière critique sur tripadvisor date de septembre 2014. Les anciens propriétaires n'ont pas dû faire appel aux services de Philippe Etchebest ou bien alors Ils ont été victimes du chantage de Beauchamp.
Quand je vois cette grande bâtisse abandonnée (en face de Le Moderne), je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il s'agit de l'ancien petit séminaire dans lequel mon père passa quelques années...à confirmer..
Mais le temps passe, le patron m'attend et si je ne vais pas à Locminé, je vais quelque part quand même. Ces bornes avaient quand même du chien.
reportage réalisé le 07.07.2015 de 12:15 à 13:10. Lieu : Sainte-Anne-d'Auray. Météo : quelconque. Humeur : normale. Loïc LT